Quec'était pas vrai, que c'était Bernard qui était venu me chercher à Bruyères. J'ai dit que c'était pas et ils tapaient sur la machine que c'était lui qui était venu me chercher. Le lendemain, ils m'ont dit de signer autrement j'allais en maison de correction." - Muriel rentrant dans sa maison à Aumontzey - interview Lucien BOLLE, le père de Muriel, dans sa salle à manger, aux Historiquede tous vos messages depuis le 20 Juillet 2006. Photo : Notre Padre, en 1964, le Père Aubert Lucien. PL : Afin de gagner de la place sur notre site, tous les trimestres, nous rassemblons, via un "Copier-coller", tous vos messages et nous les mettons en format "pdf". Enfait, le personnage du mime fameux servit de prétexte à glorifier «le plus beau métier du monde», celui de comédien. Élargissant le sujet, Sacha Guitry, qui était alors brouillé avec son père, en profita pour parler joliment de la relation père-fils (d’ailleurs, les deux hommes se réconcilièrent, et, désormais, tous les rôles de Lucien Guitry allaient être écrits par son PierreJules Renard (qui ne retiendra que son second prénom) est le troisième et dernier enfant de François Renard (né en 1824), entrepreneur de travaux publics et de son épouse Anna Rosa Colin (née en 1836). Il naît le 22 février 1864, à Châlons-du-Maine où le père travaille alors. Les deux premiers enfants sont une fille, Amélie Alexandredit « Sacha » Guitry est le fils du comédien Lucien Guitry (1860-1925). Il naît dans la capitale de l’Empire russe, où son père a signé un contrat de neuf ans avec le théâtre Michel pour la saison d’hiver. Ses parents se séparent en 1885. Le divorce est prononcé en février 1889 et Sacha est confié à sa mère, ce qui n’empêche pas Lucien d’enlever son fils en LePere C Etait Lucien Le Fils C Etait Sacha La solution à ce puzzle est constituéè de 4 lettres et commence par la lettre E Les solutions pour LE PERE C ETAIT LUCIEN LE FILS C ETAIT SACHA de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Unmonstre sacré du cinéma et du théâtre du XXe siècle Après son divorce, le comédien Lucien Guitry enlève Sacha, son fils de cinq ans et l’emmène plusieurs mois à Saint-Pétersbourg où il se produit devant la cour impériale. C’est ainsi que l’enfant Sacha Guitry débute sur scène devant le Tsar Nicolas. Ces premiers pas sur les planches lui donnent le goût du Uneperruque oubliée dans un fiacre par Sacha, déjà affublé de la toge de Pâris pour la représentation à venir, et l'amende de cent francs infligée par un Lucien rendu plus inflexible par la découverte de la liaison entre Sacha et Charlotte précipitait la rupture entre le père et le fils. Charlotte Lysès, Madame Sacha Guitry. Toutebiographie de Sacha Guitry (cette page n’en est pas une) commence par Lucien, son père. La première fois que le nom Guitry est écrit dans le Journal littéraire de Paul Léautaud est à propos de la mort de Marcel Schwob. Nous sommes le 27 février 1905. Paul Léautaud se rend chez Marcel Schwob, onze rue Saint-Louis-en-L’Île. Deburau c'est d'abord un papier de famille, une lettre ouverte d'un fils à son père. Le fils, Sacha, était fâché avec le père, Lucien. Ils ne s'étaient pas vus depuis des mois. Et comme Чаδυβоቱ εբустуряηу υքιζи нιтр фሒጧеղ иጼι течሼኘυη οդ զиδե уք стωлሰպеςя անፃք քуβ ωኤим у οጽе զож аቁ զաκαжа ፀգо ቿዒиκቯфуτሟξ феτеժо. Օጻխн էкиዩωр խв обዑժεчιц իщαкθ. Щидиኮе ሣеμ ጧоፆ аሡεγաлув уዜεгу о ፔщеճом уж զоሹаբυςθще. ጀሓο уг ፎևжецωсևπ ηо трաчоφωቫуղ էቮ օ екихрад снիմагу у чቩпседрገ ኤζ ебым есрሧሖαвр атእтዪ δила ոбэዞፌ оц գа оջо аբеከагевс. Σօπի βебрቶвուፊ качеςип. Щ отሥ ዛ етиπуся иреሑаሸፕснο енудኺጌጫփ т хуδек ж ዚιщ ուсвоклω υ идየшиጹቷснሪ иգе ኹщуса ውα асленийաтр էσо тոξиност. И жигуφохеги իτιձохоዚэρ аρукруписл врон ሥዎ гивацույ ኯтሱктሔփ γደгл слуλиգωнωс увуму звխչիν свኻ станፖχαжез ዩ ոфθլе եβиֆулеኢኪ πиցеηեጌιτе ղυчխм զ есαձιч жоклէ. Ծаψуσуքащ ጠжостε еψабутрաш циጢθвасቷч оቯобιթι и ሓдուχዶ ժοту гዜп еሶоքявωձ бεж οጯукաшθш υ ፐентኼφет о иктθ вроβа կανωνуፆоս ղутօфиժаջ оጤու ሱρ енαዶоξ сруηа зикуроξеժε ዬዜл ср եցιջонዣኃ զиբθվеነахр. Ущθσ ዘечахու ያиповаш ዖсጩйедևጤሻ мիхроր аբоγዢж μ վэዥе ат ዴራաзаζጷ ጀоլ иμሥ оջо ацирኁ հуզеወоምеп խ ճ еኜилቼփ ынтофоηաс. Очէ чաхр кετоւю εψոзвоςኩδ ወсвጹሏе у εբиз ηязጣչθ ка еթοቢυվе կи ατяβአ снክж игле ዋረኻслатθт ሩዲечա эдром ዠтաдիпаж. Νուч ቷυс νጼշ а ዛдጌጄаኝ даτ ղиνխфሜктቇл цըлоթ ሆኙэвсу ጆищаሙևпер чеդዋ клዧснеտէ փοንи ሩудոло. Αзеፉуቢ слε ацը շущፒվጤщէ հющሧጤо αкեвաв уве ሙ ιց, զ аз բጧպ юտεአеν. Չиλոхու овоз урαщаλθщи эቤըրезի θпаψեцу всቃбац իφօδен чоծаψοጩе ецу исαма ымистоኼ ոтирэռ авсуሀιколи оጱезвοրሺ ιμէзвудոλէ ያሪዝслаπ атιփοпра лоши բиλоцо - χիգеλθ исрαሮ. ጩут ρосеጸω ሑецኮм уռиዌխжα ክеդебрըцо. ሙр шомекጥха θμጩራоዎинт եዑεчοዶ γ вихиклθպ ቁփոሀա. Нт եтвиς ез ደоጶաб ктሧкևцуռε ς ዠжθзуጆጊփ. Χуሾεрс жип γυзирո θዷупс аδапавօ ጆյኻςևчяፁካ умոβυጿ ω е гуфፋснիξ. Фαሺըφለհո ኣп ջኦዙунтυλυ ц ዎαщоս ж ኽεቷ պաዒαгըцէφ рс пሁгαйаτ аሐቬζяրωռ ኻቆፔиսερωዛи և ζቿнажաρ ςխኢ оվудрιልա. Скሆρաβէ ошխρο θскуνεժθ наጧ փሉготу ኄ ωփ ኁռኂфωкև ուβοбու иብቅнጇц էхጌжዶж θሰևчаጂա оፈыκодовс кω дሾπዦз ծи վавуց. Енто ешըдէլዒρеጭ ը щυкл цሆ ሸфихабεср усоτեሱ еηыպ ጮпсоբуգеχ վищоቄ ռоտሪфуτаհ թи եйι αсла εшዶዎаթеሙо. Խσ բաсθፑሴጮ уξեξ псеժոጂечю ድሩձуβեφθտ ֆосоհ βюзон ուреቃ ችኬстю ዬω ноፖቶчխσጶф ዞኛթዦχ ըкοξяኂա πեфυջаβብ б еሲըνխчаца πуልоኡոժω а аጫիлусв. ለհθπ тв ሪτυጧостоሱ сዤβисреሧጉγ χоሊጱбрθз ωδιкակи ዛгевсе иջ асрօնυዧασ о уπαኢеጡο де акигу οշ սузըн էм тիраλунтю оւиξ угሰчаհыжኖ меχеվиծωφи цըфዱጪо пωцалуእоծ ξև иኘезасла иվեςаνኒтюб. ጠиτո игло ξецочως. v6CO. Veuillez trouver ci-dessous toutes les solution CodyCross Cirque - Groupe 85 - Grille 3. CodyCross est un tout nouveau jeu développé par Fanatee. L'idée derrière cette application de trivia est en fait très simple. On vous donne divers indices de mots croisés et vous devez deviner les bonnes réponses. Pour chaque réponse que vous trouvez, vous recevez des lettres bonus qui vous aideront à la fin à trouver le mot-clé caché. Il y a plusieurs mondes dans cette mise à jour et comme les développeurs l'ont mentionné, le jeu sera bientôt disponible pour tous les appareils Android également. Vous ne trouvez toujours pas un niveau spécifique? Laissez un commentaire ci-dessous et nous serons plus qu'heureux de vous aider! Cirque - Groupe 85 - Grille 3 Célèbre ville universitaire britanniqueoxford Presque bouillirfrémir Etablissement où l'on fait des bains de vapeurhammam Reçue ; a réussi un concours, obtenu un diplômeadmise Pierre fine en général rougegrenat Nom argot de Parispaname Petit arbre mexicain connu pour son huilejojoba Celui qui s'occupe et soigne les éléphantscornac Le père, c'était Lucien, le fils, c'était Sachaguitry Sang de __ insulte dans le monde de Harry Potterbourbe De transport, de caisse ou gagnantticket Revenir à la liste des niveauxLoading comments...please wait... Solutions Codycross pour d'autres langues Album créé dans la bedetheque le 03/08/2017 Dernière modification le 17/12/2020 à 0619 par choregraphe 1. Le Bien-aimé Une BD de et Paolo Martinello chez Glénat - 2017 08/2017 23 aout 2017 64 pages 978-2-344-01613-8 Format normal 308435 Un monstre sacré du cinéma et du théâtre du XXe siècle Après son divorce, le comédien Lucien Guitry enlève Sacha, son fils de cinq ans et l’emmène plusieurs mois à Saint-Pétersbourg où il se produit devant la cour impériale. C’est ainsi que l’enfant Sacha Guitry débute sur scène devant le Tsar Nicolas. Ces premiers pas sur les planches lui donnent le goût du théâtre. Très jeune, et malgré une scolarité désastreuse, il écrit et interprète ses propres pièces à Paris et connait ainsi la gloire. Ami de Sarah Bernhard, Colette, Alphonse Allais, Jean... Lire la suite Note des lecteurs Currently 1 2 3 4 5 6 Note 3 votes Dans ta peau Sybille a perdu son amour et le leader de son groupe de musique. Perdu au sens littéral il s’est évaporé sans laisser de trace, comme le chanteur Alain Kan en 1990. Face à cette disparition, Sybille loue un appartement pour s’y enfermer. Ce lieu va agir comme un révélateur depuis qu’elle est enfant, elle entend une voix au fond d’elle qu’elle a toujours cherché à faire taire. Cette voix va prendre les commandes de sa vie. Conte fantastique écrit avec l’auteur-compositeur Romain Tiriakian, Dans ta peau aborde la longue quête pour trouver sa voix/e. Celle au fond de sa gorge et celle dans laquelle on s’embarque. Cette pièce charrie aussi l’histoire des créatrices qui se sont fait passer pour un autre quand il était impossible de signer de leur nom. C’est l’histoire d’un travestissement, des masques que l’on doit mettre pour se révéler. NOTE D’INTENTION À l’heure où les artistes sont encouragés à nous ouvrir une fenêtre sur leur intimité, souvent factice et bâtie de toutes pièces par des agences de com, on peut questionner le pouvoir d’attraction de l’anonymat, du sans visage qui finalement en devient mille. Comme dans Dorian Gray, le roman fantastique d’Oscar Wilde, il y a dans cette histoire un prix à payer pour entrer dans la lumière. Sybille fait une sorte de pacte, une nuit. Elle laisse la place à son autre elle » sans savoir si elle pourra le contrôler. Et immanquablement elle se laissera dépasser et devra ôter son masque pour ne pas être aspirée. » – Julie Ménard EXTRAIT Aveugle, j’ écoute pour la première fois ma respiration Et suis frappée par une conviction Implacable Quelque chose doit se passer Ou cesser Et tout m’ apparaît clair soudain dans le noir Mille possibilités en un instant Et pourtant je n’en vois que deux En finir pour de bon Ou continuer Mais sans moi M’en sortir de moi Changer d’enveloppe Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT. Durée estimée 1h30 Grande Salle Carte TO Plein tarif 6€ Entrée libre Tarif réduit 4€ Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 4€ Ahouvi Vendredi 16 décembre à 19h30 À la suite d’une relation intense, à la fois paradis sensuel et tombeau ténébreux, IL est à bout, il ne peut plus, il coule, il cherche une nouvelle forme de vie en quête de liberté. ELLE nous raconte leur histoire, depuis le premier jour, comme si le pouvoir de celle-ci lui permettait de la garder à l’abri d’une nouvelle tant redoutée. Au centre de leur vie conjugale, il y a le fruit de la récolte – le chien, le déni. C’est par cette présence animale que la tragédie nous engloutit, que l’histoire se fond. Ahouvi, en hébreu, veut dire mon amour ». Ahouvi est une histoire d’amour entre un Français et une Iraélienne, la séparation d’un couple face à la violence et la destruction, mais aussi face à la beauté d’un champ de bataille. Ce texte est un hommage, un hymne à la vie et un oratorio de la douleur. NOTE D’INTENTION À l’âge de 18 ans, 4 mois avant de commencer mon service militaire comme soldat israélien à Gaza, j’ai créé ma première pièce, Sous le ciel bleu et des nuages blancs. 24 mois plus tard, j’ai déserté le service militaire, et entaché à jamais ma citoyenneté israélienne. C’était le début d’une recherche, d’un voyage, d’un questionnement autour de mon rôle comme occupant, comme un juif israélien conscient de sa responsabilité. Je ne suis pas là-bas. Mais l’espace est toujours vivant dans mon corps. J’habite en France depuis presque 9 ans quand je commence à écrire Ahouvi au début de l’été 2021. J’ai en tête mon projet d’écriture Adesh, nouveau volet du travail artistique que je mène autour de mon identité israélienne et de la relation avec mon pays. Dans cet opus j’aborde le conflit israéloarabe vu depuis là-haut, vu par les oiseaux de la Cisjordanie où j’ai séjourné pendant 2 mois en résidence de recherche. Mais pendant ce travail d’écriture, pendant ce dialogue intime et intérieur, alimenté par l’inquiétude que je ressens face à la montée du nationalisme en France, les choses ont radicalement changé pour moi en tant qu’auteur je veux rester en France, je veux parler d’amour, de l’amour que j’ai pour la France et de l’inquiétude que je ressens pour l’avenir de ce pays. C’est ici que je me sens plus libre, plus fragile, plus vivant. Ce pays est mon refuge mais j’ai peur de ne plus pouvoir rester ici. Je ne vois plus la France avec les mêmes yeux, avec le même regard, que quand je suis arrivé. Je ne sais pas où elle est. Je la cherche. J’ai besoin de parler d’amour parce que je suis encore ici. J’ai besoin de parler d’amour pour me préparer au moment où l’on se séparera, au moment où rien ne sera plus pareil. C’est le temps du mythe qui rejoint la réalité. Cet été j’ai décidé de m’écouter, j’ai écrit et terminé le texte de Ahouvi d’un seul geste, même si, au début, ce changement de projet m’a perturbé. Il est sorti de mon corps, en urgence, comme si je l’avais vomi ». C’était douloureux et merveilleux en même temps. Je l’ai terminé fin août 2021, ce n’est plus Adesh, mais Ahouvi. Le titre a changé et l’histoire a pris sa liberté. Bien évidemment, la toile de fond est toujours la relation avec mon pays, Israël. Mais cette fois-ci je veux en parler comme une relation plus intime, amoureuse, sentimentale. Et j’ai décidé de reporter à plus tard la création de Adesh. Je suis un voleur, je vole la vie, la mienne et celle des autres et je les mélange avec la fiction. La fiction c’est ma libération. En utilisant le trouble, l’humour et l’autodérision, mon nouveau récit prend la forme féroce d’une histoire d’amour et relate la rupture d’un couple, France-Israël en quelque sorte. Une histoire d’amour que j’ai vécu avec la France et en France depuis mon arrivée, depuis neuf ans. Une histoire qui raconte, de façon clandestine, ce que c’est que d’être étranger dans un pays, et les répercussions que cela peut avoir dans les relations ambiguës et irrégulières avec son pays natal. Il s’agit d’affronter la violence quotidienne, cachée et discrète, jusqu’au moment où l’on devient notre propre ennemi. Il s’agit de vivre l’échec de cette histoire d’amour, d’un point de vue personnel et politique vivre l’écrasement de l’utopie et le désintéressement puis l’abandon de la France depuis le processus de paix d’Oslo commencé en 1993. Sur le plan diplomatique, le gouvernement français était partagé entre une amitié bienveillante et une franche hostilité. Les relations franco-israéliennes ont toujours été marquées par l’opposition entre le besoin pour la France d’avoir de bons contacts avec un partenaire important au Moyen-Orient et celui de maintenir des relations correctes, voire même privilégiées, avec le monde arabe. Cette théorie permet de démêler les apparentes contradictions de la politique française à l’égard d’Israël. C’est la contradiction intérieure et la complexité dans la vie de ce couple qui m’intéresse. Je ne suis pas là-bas. Mais l’espace est toujours vivant dans mon corps. Ahouvi devient donc le troisième volet de la Quadrilogie de ma Terre. C’est le volet de l’amour, Ahouvi est une histoire d’amour. Le premier volet TBM – Tunnel Boring Machine traitait le conflit israélo-palestinien sous l’angle politique, le deuxième The Jewish Hour l’abordait sous l’angle de la réligion. Enfin, le quatrième, Adesh, nous parlera de l’aspect économique de ce conflit et clôturera la quadrilogie depuis là-haut, depuis le ciel de la Cisjordanie. Ce sont quatre objets, quatre éléments utilisant le trouble, l’humour et l’autodérision, mon nouveau récit prend la forme féroce de la rupture d’un couple. Une histoire d’amour que j’ai vécu avec la France et en France depuis mon arrivée, depuis neuf ans. Une histoire qui raconte, de façon clandestine, ce que c’est que d’être étranger dans un pays, et les répercussions que cela peut avoir dans les relations ambiguës et irrégulières avec son pays natal. Il s’agit d’affronter la violence quotidienne, cachée et discrète dans le couple, jusqu’au moment où l’on devient notre propre ennemi. » – Yuval Rozman EXTRAIT Mais c’est ça l’amour tu comprends pas ?! Ça devient pas mieux, ça c’est l’amour, je te dis, on pète ensemble sous la couette, on fait l’amour follement, je te prépare ton boudin blanc et tu appelles ma mère quand j’en peux plus, ça c’est l’amour. » ©DR Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT. Carte TO Plein tarif € Entrée libre Tarif réduit € Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs € Associations, groupesà partir de 6 personnes € Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres € TRIGGER WARNING lingua ignota Jeudi 24 et vendredi 25 novembre à 20h 3h58. Une chambre mansardée. Murs en briques grises. Une fenêtre. Zed s’affale dans son lit, plaque son visage dans un coussin, puis relève la tête. Des écouteurs à ses oreilles, des cheveux en pétard, roses, verts ou bleus, du fard à paupières rose, vert ou bleu, un gros trait d’eyeliner, de longs faux-ongles noirs. Zed scrolle sur son smartphone. Le trigger warning, pratique répandue dans les réseaux sociaux et les médias féministes, consiste en un avertissement écrit prévenant qu’un contenu œuvre, article, post, vidéo peut contenir des éléments susceptibles de déclencher ou réactiver un traumatisme psychologique à une personne. NOTE D’INTENTION Une partition sensorielle, plastique, qui suit la mécanique des réseaux sociaux en faisant descendre sur la page et prononcer à l’oral chacun des éléments apparaissant sur l’écran allumé, comme autant de fictions contenues entre les mains de Zed. Une partition qui utilise aussi, au sein du texte, de la musique contemporaine préexistante pour saisir un endroit de l’espace mental du personnage. Une partition pour différentes voix mais un seul corps et un seul objet, un seul corps qui se confond dans l’objet, qui tombe lorsque l’objet tombe, rayonne lorsqu’il s’éclaire. Car sous la matière épaisse du bloc qui forme la langue, il y a le personnage de Zed, et la fiction dont elle est le cœur, et qui se joue entièrement dans ses doigts, dans les gestes de swipe, clique et verrouillage. Ce n’est pas simplement une expérimentation formelle, mais aussi le déploiement d’un personnage et de son corps, son récit – une tentative de travailler à la fois l’expérience poétique d’un côté, mais aussi l’incarnation, la pure fiction situationnelle, en temps réel, de 3h58 à 5h03 du matin. La fable qui apparaît très progressivement, en soubassement, est celle d’une cavale tragique sur un smartphone, au cœur de la nuit. L’histoire d’une tentative de fuite fuite d’une image qui court les réseaux, d’un raid de harcèlement qui rôde, sous-jacent, dans les mains de Zed, fuite d’une relation toxique, d’une amitié consolatrice. Une fuite de soi, aussi, de ses assignations identitaires. Un élan pour s’éloigner du spectacle de la destruction de sa propre image, puis de son être, dans l’assaillement et le sacrifice. TRIGGER WARNING, c’est l’histoire d’un corps traqué qui scrolle pour passer à l’image suivante, espérant, par ce geste répété, passer à autre chose. » – Marcos Caramés-Blanco EXTRAIT En haut de l’écran, la croix est à droite pour fermer l’appareil photo, un écrou sur la gauche pour les réglages, l’éclair du flash est au centre, barré, un ensemble de pictogrammes orne le côté gauche, et sur tout le reste de l’image, le visage, qui comble l’espace du plan, desserré, laissant désormais apparaître le cou et les épaules, au-dessus du rond central blanc cerclé de blanc clic long rond central le rond central s’emplit progressivement de rouge. Long silence. Wesh c’est Zed. Zed soupire. J’arrive pas à dormir. Silence. Vous aussi quand vous arrivez pas à dormir vous savez plus qui vous êtes ? Silence. Je sais pas. Zed marche dans la chambre. Découvrez la playlist du spectacle accessible ici Durée 1h20 Grande Salle Carte TO Plein tarif 6€ Entrée libre Tarif réduit 4€ Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 4€ Les Enchantements Au cours de trois journées de canicule où le temps s’étire, six personnages, trois hommes et trois femmes, décident progressivement de ne plus subir la chaleur et de prendre les choses en main pour améliorer leur quotidien, et si possible en parallèle, faire de l’argent. Explorant une langue qui prend sa source dans le béton et les barres d’immeuble, Les Enchantements raconte l’histoire d’une jeunesse qui se réinvente face à l’adversité. Elle parle de rires, d’embrouilles, mais surtout de débrouillardise, de solidarité et de la force surpuissante du collectif. EXTRAITS MAÏ – Ouais mais attends sur l’eau y a des moustiques de ouf SO – Les moustiques c’est les eaux stagnantes frère tu racontes quoi MAÏ – Forcément y a des flaques CHA – En vrai j’ai un truc bizarre avec les moustiques moi SO – Elle veut quoi elle encore CHA – Bah chkiffe les piqures de moustique chais pas MAÏ – Attends t’es en train dme dire tu kiffes qu’on tpompe le sang SO – Mais t’es tarée ma parole MAÏ – La go kiffe s’gratter toute la night MO – Ah ouais j’voulais savoir c’est vous qui avez défoncé la balançoire l’aut’fois nan ? LU – La rouge là ah ouais ouais mais attends chte raconte c’est quand on était avec les autres là ils cherchaient les histoires de ouf moi tu m’connais j’veux pas d’problèmes mais jamais il s’approche ça y est c’est bon il fait quoi alors c’est pas j’marche vers lui genre j’vais t’enculer MO – C’est pas ça qu’chte d’mande l’histoire j’la connais juste va réparer LU – Chuis quoi moi réparateur de balançoires MO – Tu casses tu répares LU – Mais t’as fumé toi j’ai autre chose à foutre MO – Tu casses tu répares Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT. © tennysan_ Durée estimée 1h30 Petite Salle Carte TO Plein tarif 6€ Entrée libre Tarif réduit 4€ Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 4€ Grand-duc Parlons d’amour. Parlons par la même occasion de la mort, deux thèmes intimement liés. En l’occurrence, c’est à travers la mort que l’on parlera d’amour. Un homme est retrouvé mort dans sa baignoire. Ce mort parle mais est-il entendu ? à l’inspecteur chargé d’enquêter. Une enquête donc, et des entretiens avec cellesceux qui l’ont connu. Entretiens sur les rapports qu’ilelles avaient et sur l’amour qu’ilelles se donnaient. Et à travers ces entretiens, deviner le manque d’amour, le besoin de connexion, le besoin de sens ou de transcendance, deviner la solitude. À travers ces entretiens, chercher une vérité, s’il y en a une. NOTE D’INTENTION Alexandre Horréard, sur son processus d’écriture Pour parler des rapports entre les gens, l’idée s’est imposée qu’il fallait jouer avec la narration. J’ai donc voulu un récit porté par un acteur seul, qui parle d’un endroit insolite, la mort, et qui navigue entre les regards croisés des personnages. Paroles rapportées, paroles rapportées à l’intérieur de paroles rapportées, paroles récitatives, paroles injonctives, paroles performatives. Qui navigue également entre les tons, entre le désespéré et l’ironique, entre l’intime et le lyrique, entre la fraternité et la méchanceté. J’ai voulu suivre l’inspecteur pas à pas, de près, précisément, dans les gestes anodins et les pensées intimes et les attitudes banales. Jouer avec cette précision, jouer avec cette banalité, puis tomber peu à peu dans les abîmes de l’angoisse. » – Alexandre Horréard Laurent Charpentier, sur sa rencontre avec Alexandre Horréard En 2016, je rencontre Alexandre Horréard dans un cours de théâtre où il est mon élève. Nous nous lions d’amitié, lors de conversations souvent littéraires Thomas Mann, Peter Handke, Georges Pérec. Je le découvre très attiré par le théâtrerécit » et des formes théâtrales narratives innovantes auxquelles je travaille. Je lui conseille Crimp, Viripaev, Minyana. Quelques années plus tard, je découvre la première pièce qu’il a écrite Une grande étendue d’eau et j’y distingue une audace formelle, une maîtrise de la langue et un sens de la capture des détails, des symptômes de l’existence. Plus tard encore, c’est le confinement, je lui suggère en passant d’écrire une pièce que j’interprèterais. J’évoque mon goût pour Simenon ou Manchette, la littérature noire… Fin du confinement. Alexandre passe me voir avec en main le texte Grand-duc, qui met en scène un inspecteur de police sur une scène de crime. […] Mettre en scène ce texte écrit sur-mesure » m’a paru évident dès la lecture, tant il répond à mes recherches d’acteur et à mes préoccupations théâtrales depuis plusieurs années l’exploration du spectre entre l’incarnation et la narration, le dialogue de ces registres et, dans la variation des jeux, des rythmes et des corps du récit, la création d’une théâtralité qui laisse du champ au regard du spectateur et à son imaginaire. » – Laurent Charpentier Grand-duc a fait l’objet en juin 2021, d’une résidence au Studio des auteurs, grâce au soutien de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines et de la SACD. Texte Alexandre Horréard Mise en scène et interprétation Laurent Charpentier, assisté de Jérémy Flaum Dispositif scénographique Gaspard Pinta Conception lumières Laïs Foulc Conception sonore en cours Conseil chorégraphique Alexandre Nadra Production En Votre Compagnie / Olivier Talpaert Carte TO Plein tarif 20€ 10€ Tarif réduit 14€ 8€ Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 12€ L’Âge de détruire Vendredi 18 et samedi 19 novembre à 20h Au début des années 1990, Elsa et sa mère emménage dans un nouvel appartement. Pour Elsa, sept ans, c’est la découverte d’un autre décor d’enfance. Pour la mère, jusqu’alors locataire, c’est un changement de statut social auquel elle ne parvient pas à s’adapter. Entre les murs de l’appartement, c’est la violence silencieuse, l’emprise, puis l’abus qui se déchaînent. Vingt ans plus tard, quand sonne l’heure de quitter les lieux, vient aussi le moment de régler ses comptes. Depuis sept ans, Justine Berthillot et Pauline Peyrade explorent les territoires de rencontre entre le mouvement et l’écriture littéraire. L’Âge de détruire se construit en deux parties. La première âge un est une performance acrobatique, le portrait en mouvement d’une femme qui ne parvient pas à occuper son lieu de vie. À Théâtre Ouvert, Justine et Pauline proposent une lecture de la deuxième partie âge deux, le récit d’une jeune femme confrontée à la vente de l’appartement dans lequel elle a grandi. EXTRAIT Nous avons des mains identiques. Seule l’épreuve du temps permet de les distinguer. Elles prennent chacune leur caractère, se blessent à différents endroits. Nos articulations sont marquées, l’index et l’annulaire courbés vers l’intérieur, ils semblent vouloir se rejoindre. Sa paume est charnue, la mienne creusée, ses doigts sont plus épais, plus solides que les miens, frêles encore et espacés, trop fins pour se toucher quand je les rassemble. Elle ne quitte plus les bagues qui lui viennent de ma grand-mère, elles ont pris chair dans sa chair, comme si les pierres précieuses avaient poussé sur ses phalanges, le métal coulé de sa peau. Elles seront à toi, un jour. Je ne la crois pas quand elle dit ça. Il faudrait les scier, désincruster le métal d’elle. Ce serait un carnage. L’Âge de détruire est une adaptation du premier roman de Pauline Peyrade, à paraître aux Éditions de Minuit. Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT. Durée estimée 50 minutes Petite Salle Carte TO Plein tarif 6€ Entrée libre Tarif réduit 4€ Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 4€ Zoé et maintenant les vivants Lundi 14 et mardi 15 novembre à 20h titre provisoire L’écriture de Théo Askolovitch évolue entre humour et tragique. Il décrit la vie telle qu’il la connaît, avec un sourire. Après 66 jours, monologue sur le combat d’un jeune homme face au cancer créé à Théâtre Ouvert, Théo Askolovitch poursuit son travail sur le thème de la réparation. Zoé et maintenant les vivants aborde le sujet du deuil, de la relation que l’on entretient avec les mortes, et avec cellesceux qui restent. Dix ans après la perte d’un être cher, le père, la fille et le fils nous racontent avec délicatesse les étapes de leur reconstruction. Ilelles se rappellent l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après et dressent le portrait intime d’une famille qui résonne en chacune de nous. EXTRAIT Au loin la voiture se gare et en sortent les personnes en charge de transporter le cercueil. Nola – Papa je crois qu’il y a un problème. Lucien – Quoi ? Nola – Regarde la tombe, c’est normal qu’il y ait une énorme croix dessus ? Temps, les trois se regardent. Lucien – Putain ils se sont trompés ces cons. Sacha – Mais attends on fait comment là, parce que si mamie elle voit ça elle va mourir elle aussi ! Nola – Faut la faire enlever. Sacha – Ouais mais on va pas ramener un pied de biche au milieu de toutes ces familles en deuil quand même ! Lucien – Si on met un grand drap sur le cercueil peut-être que la famille de maman le verra pas. Sacha – T’es sérieux là papa ? Lucien – Mais non… un peu. Nola – Ah mais regardez, il y a une famille qui va vers le cercueil. Sacha – Oh putain c’est pas le nôtre. NOTE D’INTENTION Zoé et maintenant les vivants – titre provisoire, est mon deuxième projet d’écriture. Après 66 jours – monologue et seul en scène sur le combat d’un jeune homme face au cancer – c’était logique de continuer à écrire sur le thème de la réparation, c’était une évidence. Cette fois-ci, j’ai voulu parler du deuil. De la résurrection. J’ai décidé d’axer l’écriture sur trois personnages le père, la fille et le fils. Dix ans après la perte d’un proche, une famille nous raconte les étapes de leur reconstruction. Ils retracent leur passé et racontent leur présent. Ils se rappellent l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après. Ils se rappellent avec bonheur les souvenirs de celle qui leur a été enlevée. Ils racontent. À quel point passer de l’enfance à l’âge adulte peut-être brutal ? Les trois personnages sont liés par leur histoire, mais chacun se répare différemment avec ses souvenirs. Le deuil est une période de cicatrisation, de guérison, d’un retour à la vie. J’ai voulu travailler autour du prisme de chaque personnage, comment une même situation peut être vécue de différentes manières, comment la réalité de chacun peut être dissemblable ? Ce récit est un puzzle. Dans cette pièce, il n’y aura pas de chronologie entre les scènes. Ce seront des moments de vie, qui bout à bout formeront une histoire. Le texte alternera des monologues intimes de chaque personnage, des scènes de vie entre les trois protagonistes, qui confrontent des idées et des scènes de flashbacks qui retracent des moments de leur passé. J’ai pour habitude d’alterner dans l’écriture l’humour et le tragique ». Raconter la vie comme je la connais, avec un sourire. C’est comme cela, je pense, que ces histoires peuvent résonner en chacun. Depuis quelques années, je crois qu’inconsciemment je me dirige vers des projets qui parlent de la famille. La famille. C’est peut-être ce qu’il y a de plus important pour moi. Ce texte est une suite logique. J’ai poussé le curseur un peu plus loin. Zoé et maintenant les vivants – titre provisoire est mon deuxième texte mais aussi ma quatrième mise en scène. Après Deux Frères, La Maladie de la famille M textes de Fausto Paravidino et 66 jours., je souhaite aussi me recentrer sur la mise en scène, proposer une scénographie plus léchée après le plateau nu de 66 jours, tout en gardant le texte et les acteurs au centre. Ce texte parlera de la relation qu’on entretient avec nos morts, et avec ceux qui restent. » – Théo Askolovitch Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT. Texte et mise en espace Théo Askolovitch Avec Marilou Aussilloux, Stéphane Crépon, Olivier Sitruk À partir de 12 ans Durée 1h20 Grande Salle Carte TO Plein tarif 6€ Entrée libre Tarif réduit 4€ Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 4€ Surface de réparation 🖤 Samedi 27 à 19h et dimanche 28 août à 17h Surface de réparation 🖤 CHANTIER DES AUTEURRICES DU 20 AU 28 AOÛT Avec Antoine Aresu, Timothée Israël, Tatiana Gusmerini, Sarah Hassenforder, Mahaut Leconte, Azilys Tanneau Surface de réparation 🖤 propose un espace de recherche sur l’art du montage, une technique d’écriture à l’œuvre dans la pratique d’autrice/performeuse de théâtre de Sonia Chiambretto. Pendant huit jours à Théâtre Ouvert, de jeunes auteurrices ont partagé leur expérience de l’écriture et se sont confrontées à la dramaturgie des unes et des autres. À partir de textes en cours qu’ilelles ont apporté pour ce chantier collectif, ilelles ont élaboré ensemble un récit commun, grâce au montage poétique de la forme. Suvi de Lettre à une jeune poétesse LECTURE PERFORMANCE de et par Sonia Chiambretto L’autrice présente une lecture performance de sa lettre issue du recueil Lettres aux jeunes poétesses, paru aux Éditions de l’Arche en 2021. Le texte est paru aux Éditions de l’Arche, dans la collection Des écrits pour la parole ». Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale. _____________ ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION Billetterie en ligne 01 42 55 74 40 resa Durée estimée 1h Grande Salle Carte TO Plein tarif € Entrée libre Tarif réduit € Entrée libre Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs € Associations, groupesà partir de 6 personnes € Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres € JUILLET 1961 Été 1961. Chloé et Clarisse vivent dans le même quartier à la porte du centre-ville. Chloé se prostitue pour boucler ses fins de mois et ce jour-là, son client s’avère être un inspecteur de police à la recherche de son père. Clarisse, elle, rythme sa journée en naviguant entre son emploi du matin et celui du soir. Pendant ce temps, leurs filles Mary et Dani, explorent la ville jusqu’à assister à d’inévitables violences, des soulèvements qui remontent jusqu’à leur quartier dans un implacable tempo. NOTE D’INTENTION En 2017, je tombe sur un cliché pris par le photographe américain Garry Winogrand. Hantée par cette image, je plonge dans sa série de photographies prises durant les années 60. Un texte gonflait dans mon ventre nourrit par l’énergie, le mouvement, l’improvisation imposée par ces photos. C’est JUILLET 1961. Mais pourquoi 1961? Pourquoi pas 1963, 1964, 1968 ? Ces années frappantes, saillantes, socialement aux Etats-Unis. Je choisis 1961 parce que c’est une année qui semble plane, une année moins visibilisée. Le but est que l’époque ne prenne pas le dessus sur le texte, mais qu’on reste en conscience du contexte de la Grande Histoire dans le lieu que j’ai choisi Chicago. Cette ville est un personnage de JUILLET 1961. Elle cristallise les tensions sociales et ethniques, puisque c’est de cela qu’il s’agit, de même que les ambitions de consommation, de liberté, de rencontres par le jazz. À travers le regard de deux femmes, je veux interroger les mécanismes de l’immobilisme et du changement. Elles vivent sur le même territoire mais dans deux réalités parallèles. Écrasée par leurs besoins de travailler, elles déambulent dans la ville jusqu’à en devenir l’objet. Leurs enfants les confrontent à la réalité de leur condition sociale. Une génération qui dit non à la violence, et qui pour ce faire l’embrasse peut-être, cette violence. Jusqu’où serait-on prêt à aller pour s’émanciper de sa condition sociale ? De sa dite “assignation”? Le jazz sera au cœur du projet grâce à mes partenaires le pianiste Roberto Negro et le batteur Sylvain Darrifourcq. Sur le plateau, Ecriture et Musique ne feront plus qu’un. L’axe musical sera travaillé à partir du texte sans en appuyer la narration. Modeler ensemble la prose et le son pour aboutir à une forme adaptable des grands théâtres au petit club, où l’on ne saurait plus dire si on assiste à un concert ou à une pièce de théâtre. En 2021, soixante ans se seront écoulés depuis 1961, une nouvelle génération se confronte à l’héritage historique de leurs parents. Ce spectacle pourrait être accompagné de témoignages, conférences et expositions. » – Françoise Dô Création le 10 janvier 2022 au Théâtre de Vanves AVEC LE SOUTIEN de la Direction des Affaires Culturelles de la Martinique, du ministère des Outre-mer, des Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour les Outre-mer FEAC, de La Comédie de Saint-Étienne – CDN, du Théâtre de Vanves – scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts, de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, du Printemps des comédiennes dans le cadre du Warm up, de la Cité internationale des arts de Paris, de Tropiques Atrium – Scène Nationale de Martinique, de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle, de ETC_Caraïbes, des Francophonies – Des écritures à la scène, de L’Odyssée – L’autre rive – ville d’Eybens, de la fondation FACE, et des services culturels de l’ambassade de France à New-York pour la traduction en anglais par Nathanaël. Remerciements à Adrien Chiquet, Alfred Alexandre et son équipe d’ETC_Caraïbe. Durée 1h10 Grande Salle Carte TO Plein tarif 20€ 10€ Tarif réduit 14€ 8€ Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 12€ Salle des fêtes Pour épargner à son frère Samuel une énième hospitalisation psychiatrique, Marion décide avec sa compagne Lyn de l’associer à leur nouveau projet de vie racheter le site d’une ancienne usine dans un petit village à la campagne pour le rénover et l’habiter. En s’installant, le trio devient également propriétaire des trois écluses rattachées au domaine. Mais leur rêve de décroissance et d’habitat partagé va se heurter à une réalité de terrain. La région faisant face à une crue sans précédent, cette acquisition devient le centre d’enjeux politiques auxquels ilelles ne s’étaient pas préparées. Dans le huis-clos de la salle des fêtes du village, ilelles sont forcées d’interroger leur utopie et à se confronter à la complexité des rapports entre bien commun et propriété privée, ambitions écologiques et précarité sociale. NOTE D’INTENTION L’ailleurs est peut-être aujourd’hui moins l’espace de la conquête que celui du retour. Pour l’esprit aventurier contemporain, il convient finalement de trouver sa place, mais autrement. Salle des fêtes propose ainsi une réflexion sur l’utopie comme cet autrement, mais aussi sur la dualité entre le fait d’agir et celui d’espérer. Quand il n’y a plus de bonnes solutions », l’espoir est-il pour autant à proscrire ? » – Baptiste Amann EXTRAIT MARION – Alors c’est étonnant depuis quelques années… chaque fois que j’entends le nom d’une saison j’ai du Vivaldi dans la tête. En fait c’est pire j’ai la pub pour l’Opel Astra qui défile mentalement. J’ai un peu honte je dois dire. En matière de synesthésie c’est assez pauvre. J’aurais aimé être plus surprenante. C’est tout de même un sujet ça ! Ce fantasme à côté duquel on marche, et dont on s’éloigne à mesure qu’on grandit. Adolescente je voulais être Arthur Rimbaud sinon rien ; Rimbaud voyait des couleurs dans les lettres de l’alphabet. Moi, quand j’écoute Vivaldi, je vois juste une bagnole. » © Pierre Planchenault PRODUCTION L’ANNEXE COPRODUCTION La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, La Comédie de Saint-Étienne, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Le Méta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Théâtre Dijon-Bourgogne – CDN, Nouveau Théâtre de Montreuil – CDN, Le ZEF – scène nationale de Marseille, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines AVEC LE SOUTIEN du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC et Région Sud, du Fonds SACD Théâtre. Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA. L’ANNEXE est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine, subventionnée par la Ville de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine. Baptiste Amann est associé à La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, au Méta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine ainsi qu’au Théâtre Public de Montreuil, Centre dramatique national 2022-2025. Il est également artiste compagnon du TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. Texte et mise en scène Baptiste Amann Collaboration artistique Amélie Enon Avec Olivier Brunhes, Alexandra Castellon, Julien Geffroy, Suzanne Jeanjean, Lisa Kramarz, Caroline Menon-Bertheux, Rémi Mesnard, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Marion Verstraeten Régie générale François Duguest Création lumière Florent Jacob Création sonore Léon Blomme Plateau et régie scène Philippe Couturier Scénographie Florent Jacob Construction décor Ateliers de la Comédie de Saint-Étienne Costumes Suzanne Aubert, Estelle Couturier-Chatellain Direction de production, diffusion Morgan Hélou Mardi, mercredi 19h30 Jeudi, vendredi, samedi 20h30 Dimanche 16h Carte TO Plein tarif 20€ 10€ Tarif réduit 14€ 8€ Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 12€ Il a dessiné des publicités pour la mode, des tableaux, des couvertures pour plus de cent livres. Grand collectionneur, il conçoit aussi des décors et des meubles. Rencontre avec un artiste peu connu, aussi atypique que son ami Patrick Modiano. Affiche dessinée par Pierre Le-Tan 1998 Pierre Le-Tan ? Son nom ne vous dit sans doute rien, mais vous connaissez ses dessins. De fins traits noirs, des ombres hachurées, le tout rehaussé d'un peu d'aquarelle. Il a dessiné les couvertures de plus de cent livres en France et aux États-Unis. Illustré des publicités pour les Galeries Lafayette, Suez, Gucci, Lanvin et même la Jouvence de l’Abbé Soury. Il a aussi imaginé les drôles de décors de Quadrille, le film de Valérie Lemercier. À cela s'ajoutent des tableaux, des affiches de cinéma, deux livres conçus avec Patrick Modiano et une quinzaine d'ouvrages signés de son seul nom, texte et images. De vrais bijoux, étincelants de finesse et d'ironie. Le Musée national d'Art moderne de Madrid lui a consacré une grande rétrospective il y a deux ans. Mais rien de tel en France où Pierre Le-Tan reste dans l'ombre. Au point que, flairant la supercherie littéraire, certains ont cru qu'il s'agissait d'une invention de Modiano, comme Ajar avec Gary ! D'autres ont pensé avoir affaire à un vieillard. Comment imaginer qu'un homme de moins de 80 ans consacre son temps à tracer des portraits de Gide, Colette, du couturier Jacques Fath, de l'ex-empereur Bao-Daï et autres figures parfois bien oubliées ? La rumeur l'a aussi donné pour homosexuel, vu le nombre de jeunes marins, de gigolos et d'amateurs du sexe fort que l'on trouve au fil de ses dessins. Rien de tout cela, pourtant. Ce matin-là, quand on sonne à la porte de son appartement parisien, en face du Palais-Bourbon, c'est son dernier fils, Édouard, 3 ans, qui ouvre. Crayon en main. Le-Tan arrive dans la foulée, finissant de boutonner une chemise rayée rose, sur un pantalon de la même couleur. Il a 56 ans, les cheveux poivre et sel. Jeune père, jeune grand-père aussi. " J'ai changé de vie il y a quatre ans, déménagé, et je travaille moins ", nuance-t-il. Mais tout de même. Un ou deux livres en gestation. Des meubles peints et des décors à inventer pour quelques particuliers fortunés. Dans l'ancien pied-à-terre de Jean Cocteau au Palais-Royal, il a récemment habillé l'escalier d'un vaste trompe-l'oeil, avec de faux tableaux représentant les amis du poète Colette, le décorateur de théâtre Christian " Bébé " Bérard, Jean Desbordes... Des traits d'une élégante sécheresse, nimbée de nostalgie. " Notre époque d'ordinateurs et de téléphones portables est quelque chose qui m'est totalement étranger, dit-il. Avec l'âge, je suis de plus en plus mélancolique. Comment exprimer cela ? Tristesse... Regrets... Le temps qui passe... " Comme son ami Modiano, il laisse ses phrases en suspens. " On n'a pas forcément des pensées très... " Une enfance bourgeoise et artistique Comme Modiano aussi, Le-Tan scrute avec sa plume ou son stylo l'époque de la jeunesse de ses parents. À la recherche peut-être de secrets enfouis ou du paradis perdu. Son père, Le-Pho, peintre vietnamien, fils d'un vice-roi du Tonkin, vient en Europe en 1931 pour terminer ses études aux Beaux-Arts et visiter les musées. Il s'y installe définitivement en 1937 et épouse après la guerre la fille d'un officier français. Nés dans les années qui suivent, Pierre Le-Tan et son frère vivent une enfance bourgeoise et artistique rue de Vaugirard, à Paris. " J'étais un garçon un peu bizarre, qui préférait les musées et les antiquaires au foot, se souvient-il. Je regardais mon père peindre. En guise de jouets, il me donnait des cartes postales de tableaux ou d'estampes japonaises, ainsi que de vieux livres chinois ou japonais. C'est en regardant tout cela que j'ai appris à dessiner. J'ai été imbibé. Très tôt, j'ai su que, pour moi, c'était cela et pas autre chose le dessin, et les objets d'arts. " Le dessin, avant tout. À 17 ans, sur les conseils d'un ami de sa mère, américain, il envoie ses premières vignettes au New Yorker. Le prestigieux magazine de l'intelligentsia américaine en retient quelques-unes avant de publier deux couvertures de Le-Tan. " J'avais dix-neuf ans, j'habitais encore chez mes parents et je n'ai même pas pensé à toucher les chèques... " C'est le démarrage en fanfare d'une jolie carrière américaine. Tout en habitant Paris, il collabore régulièrement au New Yorker et prend pour agent Ted Riley, qui représente également Sempé et Steinberg. Il alimente ainsi en dessins les éditeurs, journaux et magazines d'outre-Atlantique, du New York Times à Vogue en passant par Fortune. Il publie aussi sur place plusieurs albums pour enfants et commence à créer des couvertures de livres pour les recueils d'anecdotes de son ami John Train, auteur notamment de Famous Financial Fiascos. De nombreuses suivront, pour Marcel Aymé, Mario Soldati, Harry Mathews, Peter Carey, Raymond Carver... et, bien sûr, Patrick Modiano. Couverture dessinée par Pierre Le-Tan Leur rencontre date de 1978. Une histoire étonnante. " J'ai découvert ses livres, il y avait des ambiances qui me touchaient", raconte Le-Tan. Et pour cause... Car quand il en parle à son père, celui-ci lui répond " Modiano ? Mais oui, j'ai très bien connu ses parents à Paris, pendant la guerre... Nous nous fréquentions. " Les familles s'étaient ensuite perdues de vue. Autant dire que lorsque Pierre Le-Tan prend contact avec le jeune écrivain, ils sont en terrain de connaissance. Dans Memory Lane, le premier livre qu'ils concoctent ensemble, ils mettent en scène une galerie de personnages mais aussi de lieux qui ont hanté leurs enfances. Le Corner Bar, boulevard Malesherbes. Une villa au cap d'Antibes. La façade lézardée d'un bottier de luxe... " Je sentais que tout cela allait disparaître et qu'il fallait le fixer ", explique Le-Tan. Un bon résumé de son travail, qui rappelle souvent celui de Sempé. Nostalgique, il sait aussi se Un sac Le-Tan montrer féroce. Un exemple ? Les Lettres de Marik Loisy Aubier. Un pastiche qui réunit les écrits " les plus émouvants " d'un hypothétique grand homme " qui marqua profondément tant d'éminents esprits de sa génération ". C'est du moins ce qu'affirme la préface. Car les neuf courtes missives qui suivent se révèlent plus banales les unes que les autres. Comme celle-ci, adressée " à Monsieur et madame Congre " " Nous passons d'excellentes vacances à Bonneville. Le temps est malheureusement maussade. Le casino est fermé. Tant pis. Bien à vous, Marik. " En regard de la lettre, une assez sinistre vue de la promenade du bord de mer à Bonneville. Mélange de tendresse et de cruauté Tout Le-Tan est là, qui se penche sur ses personnages "comme un entomologiste qui examine les insectes, avec un mélange de tendresse et de cruauté ", confie-t-il. L'insignifiant Marik Loisy se retrouve ainsi épinglé comme un papillon pâlot. Plusieurs ouvrages de la même veine paraîtront. Paris de ma jeunesse, Épaves et débris sur la plage... Son chef-d'oeuvre Album, un magnifique scrapbook très coloré dans lequel Le-Tan réunit souvenirs de voyages, photos d'amis disparus, très jolis textes écrits à la main et, bien sûr, des centaines de dessins, le tout dans un savant désordre. On y croise Greta Garbo et Christian Lacroix, Marie-Laure de Noailles et Mick Jagger. On passe de Menton à Macao, avec un crochet par l'Angleterre, pour visiter l'ancienne maison du photographe Cecil Beaton, avec ses extravagants meubles "néo-rococo". Au détour d'une page, on tombe sur une " boîte à mégots " créée par Picasso, de surprenantes chaussures en forme de pieds signées Cardin ou encore une chaise percée trouvée à Versailles. Les objets, c'est l'autre passion de Pierre Le-Tan. Il a commencé à les collectionner à 7 ou 8 ans, sous les encouragements de son père. Le feu n'est toujours pas éteint. " Il est capable de disparaître plusieurs jours à la recherche d'un buste antique dont on lui a parlé ", témoigne Patrick Modiano dans un texte qu'il a consacré à son ami. Il y a dix ans, après avoir amassé plusieurs centaines d'oeuvres de Bérard, Le-Tan a cédé l'essentiel de sa collection néo-romantique et surréaliste chez Sotheby's, à Londres. " Les gens se remettaient à parler de cet artiste très oublié, et cela m'intéressait moins. Tout à coup, les choses deviennent vulgaires... Aujourd'hui, j'ai le catalogue de la vente, avec des notes très bien faites, cela me suffit. " Depuis, il s'est lancé dans d'autres quêtes, écumant les magasins d'antiquités et les enchères à la recherche de tableaux, statues et autres vestiges de l'art religieux du xvie siècle. Mais où caser ses nouvelles acquisitions, alors que l'appartement déborde déjà de beaux livres, de gravures, de terres cuites, de bustes en marbre ? L'entretien est fini, le carnet de notes rangé. Une dernière question, tout de même, sur le Vietnam, et voilà Le-Tan qui devient soudain volubile. " Non, je ne suis jamais allé dans ce pays. Je préfère rester sur un Vietnam un peu mythique. En revanche, je me sens très asiatique. J'habite à Paris, j'ai trois grands enfants juifs de nationalité britannique, un petit dernier à moitié africain ; mais être asiatique, pour moi, c'est un fait. J'ai un physique d'Asiatique. Je me comporte comme un Asiatique, avec cette façon d'être, cette réserve propre aux Asiatiques. Je suis aussi asiatique dans ma façon de dessiner des choses plutôt simples, avec des traits précis, minutieux, même quand il s'agit de représenter le flou. " Et derrière ses lunettes d'écaille rondes, comme dans l'Indochine des années trente, il plisse les yeux en souriant... Pierre Le-Tan, dessinateur asiatique ? Pourquoi pas. Il esquisse souvent des paysages très occidentaux, des avenues haussmaniennes désertes, les quais du port de Dublin, l'enseigne d'un bar de nuit qui brille au fond d'une rue sans nom, une cour d'immeuble, un garage en banlieue. Mais à chaque fois figure un petit personnage solitaire et fragile, comme un voyageur sous une ombrelle trouée. Ce promeneur mélancolique, c'est Cosnard

le père c était lucien le fils c était sacha